Grammatica francese

 

 

 

Grammatica francese

 

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Grammatica francese

 

Le syntagme nominal (SN)

 

I. SN: Dét. + Subs. + (Adj.)

 

 

Le sujet d’un verbe peut avoir la forme d’un syntagme nominal ou d’un pronom. Dans le cas d’un syntagme nominal, celui-ci doit forcément compter avec un déterminant et un substantif; parfois, nous pourrons également rencontrer un adjectif, un complément du nom ou une proposition subordonnée relative dans le but de fournir une information additionnelle sur le substantif, noyau du SN.

 

Le déterminant:

 

Le déterminant est un élément essentiel qui accompagne le substantif pour apporter une certaine information; il s’accorde en genre et en nombre avec le substantif et peut prendre les formes suivantes:

 

  • L’article défini: le, la, l’, les (au, aux, du, des)

 

Il rappelle au locuteur que le substantif qui suit a été déjà présenté et donc connu de tous

 

La maison de Jean est très grande

 

  • L’article indéfini: un, une, des (de à la forme négative)

 

Il s’emploie pour désigner une personne ou une chose non identifiée

 

Il y a une maison près de chez nous

 

Rappelons qu’aussi l’article défini comme l’indéfini disparaissent après une expression de quantité (un kilo de, peu de...), après «sans», et devant une profession en fonction attribut (il est médecin).

 

  • Le déterminant démonstratif: ce, cet, cette, ces (-ci/-là)

 

Ils servent à désigner une personne, un objet ou une idée, ainsi qu’à reprendre un mot ou un groupe de mots.

 

Cette maison est très jolie.

  • Le déterminant possessif: mon, ton, son, ma, ta, sa, mes, tes, ses, notre, votre, leur, nos vos, leurs

 

Ils expriment un rapport de possession entre des personnes ou des objets.

 

Sa maison est très lumineuse.

 

  • Le déterminant indéfini: quelques, plusieurs, certains(es), chaque, aucun(e)s, nul(le), autre(s), le même, la même, les mêmes, tel(s), telle(s)

 

Ils expriment diverses nuances de quantité ou d’identité.

 

J’ai vu quelques maisons comme celles de Jean.

 

  • Le déterminant numéral: cardinaux (1, 2, 3, ....) et ordinaux (premier, deuxième....)

 

Ils sont tous invariables sauf un: une; vingt et cent qui prennent un –s  quand ils ne sont pas suivis d’autres numéraux.

Il faut écrire un tiret entre les chiffres jusqu’à 99, sauf avec 21, 31, 41, 51, 61 et 71 (vingt et un, trente et un...), mais attention 81: quatre-vingt-un et 91: quatre-vingt-onze.

 

  • Les partitifs: du, de la, de l’, des

 

Ils se placent devant un substantif  incomptable; ce déterminant sert justement à rappeler à l’interlocuteur que cette notion de quantité indéterminée; par contre, face à ces partitifs, le locuteur peut avoir recours à des expressions très diverses pour préciser cette notion de quantité (un peu de, un kilo de,  un verre de, etc...)

 


Le substantif

 

Il s’agit d’un nom qui peut être:

 

      • animé (personnes ou animaux)
      • inanimé (choses ou idées)
      • nom propre
      • nom commun
      • simple
      • composé

 

Les noms inanimés ont un genre fixe, tandis que les noms communs animés prennent la marque du genre et du nombre.

 

  • Le féminin:

 

Normalement, on ajoute un «e» (qui parfois est muet): un ami > une amie

 

Terminaison

Masculin

Féminin

-(i)en   -on

européen, espion

européenne, espionne

-in, -ain, -ane

cousin, Américain,

Persan

Cousine, Américaine, Persane

-teur

directeur, acheteur

directrice, acheteuse

-eur

danseur

danseuse

-f

veuf

veuve

-e

maître

maîtresse

-er

boulanger

boulangère

 

Il existe également des substantifs qui ont la même forme au masculin et au féminin: médecin, juge, chef...

 

  • Le pluriel:

 

Normalement, on ajoute un «s»: un ami  > des amis

 

Singulier

Pluriel

nez, voix, bus

nez, voix, bus

trou (sauf: hibou, caillou, chou, genou, joujou, pou, bijou)

Trous (mais: hiboux, cailloux, choux...)

chandail (sauf: bail, corail, émail, travail, vantail, soupirail, vitrail)

chandails (mais: baux, coraux, émaux, travaux...)

bateau, feu, fabliau (sauf: landau, sarrau, bleu, pneu)

bateaux, feux, fabliaux (mais: landaus, sarraus, bleus, pneus)

cheval (sauf: bal, chacal, festival, carnaval, récital, régal)

chevaux (mais: bals, chacals, festivals, carnavals...)

 

Les noms étrangers peuvent garder le pluriel étranger, prendre un «s», ou avoir les deux formes: un barman > des barmen/barmans

 

Pour les noms composés, seuls le nom et l’adjectif peuvent prendre la marque du pluriel: un chou-fleur > des choux-fleurs

 

L’adjectif:

 

Les adjectifs qualificatifs expriment une qualité du nom. Ils s'accordent en genre et nombre avec le substantif auquel ils se rapportent.

 

  • Le féminin

 

La règle générale dit que le féminin des adjectifs se forme en ajoutant un «e», mais il existe de nombreuses exceptions:

 

Masculin

Féminin

-el/il (traditionnel,gentil)

-elle (traditionnelle, gentille)

-er (cher)

-ère (chère)

-gu (aigu)

-güe (aigüe)

-c (public, blanc, grec)

-que (publique)-che (blanche), -cque (grecque)

bas, gras, gros, épais, las

basse, grasse, grosse, épaisse, lasse

-et (complet, mais: muet, coquet)

-ète (complète, mais: muette, coquette)

-un, -in, -ain, -an (brun, fin, vain, partisan)

-une, -ine, -aine, -ane (brune, fine, vaine, partisane)

-on, -(i)en (bon, ancien)

-onne, -(i)enne (bonne, ancienne)

-f (neuf)

-ve (neuve)

-eux, -aux, -oux (nerveux, faux, roux) (mais: doux, vieux)

-euse, -ausse, -ousse (nerveuse, fausse, rousse) (mais: douce, vieille)

-c (blanc)

-che (blanche)

-teur (menteur)

-euse (menteuse)

-eur (observateur) (mais, antérieur, postérieur, inférieur, extérieur, meilleur...)

-trice (observatrice) (mais, antérieure, postérieure, inférieure, extérieure, meilleure)

-eau (nouveau)

-elle (nouvelle)

-ou (mou)

-olle (molle)

 

  • Le pluriel

 

La règle générale dit qu'on ajoute un «s», mais il existe des cas particuliers:

 

Singulier

Pluriel

-s ou -x (bas, doux)

-s ou -x (bas, doux)

-eau (beau)

-eaux (beaux)

-al (national, mais: banal, final, glacial, natal, fatal, naval et autres)

-aux (nationaux, mais: banals, finals, glacials, natals, fatals, navals, et autres)

 

Les adjectifs de couleur s'accordent en genre et en nombre avec le substantif auquel ils se rapportent sauf marron, orange et les composés (vert clair...)

 

  • La place des adjectifs

 

 

La plus grande partie des adjectifs sont placés après le nom. Quelques uns sont toujours placés devant le nom; d'autres, par contre, n'ont pas de place fixe.

 

 

Les adjectifs de couleur, de nationalité, de forme, de religion, exprimant une relation (ils correspondent à un complément du nom), les participes passés employés comme adjectifs et les adjectifs suivis d'un complément sont toujours placés après le nom.

 

Beau, joli, double, jeune, vieux, petit, grand, gros, mauvais, demi, prochain, dernier, nouveau, etc. sont placés avant le nom. (Remarque: prochain et dernier sont placés après les noms de temps pour exprimer la date).

 

Voici une liste de quelques adjectifs qui changent de sens selon leur place:

Un ancien hôpital: qui n'est plus un hôpital

Un meuble ancien: qui a de la valeur

Un brave homme: gentil

Un homme brave: courageux

Une certaine envie: plus ou moins grande

Une envie certaine: sûre

Une histoire drôle: amusante

Une drôle d'histoire: bizarre

Un homme grand: de haute taille

Un grand homme: célèbre

Un jeune professeur: qui enseigne depuis peu

Un professeur jeune: qui n'est pas vieux

Un livre rare: qui a de la valeur

De rares amis: peu nombreux

Un seul enfant: il n'y a pas d'autres

Un enfant seul: sans compagnie

Un vrai problème: important

Une histoire vraie: réelle

Un pauvre homme: qui est à plaindre

Un homme pauvre: qui n'a pas d'argent

 

 

  • Le degré

 

Le comparatif

 

      • Plus / aussi / moins + adjectif ou adverbe + que

 

Il est plus grand que Paul

 

      • Plus de / autant de / moins de + nom + que

 

Il y a moins de brouillard qu'hier

 

      • Verbe + plus / autant / moins + que

 

Je l'aime moins qu'avant

 

Il existe des comparatifs irréguliers: bon > meilleur; bien > mieux; petit > plus petit/ moindre(apprécier la valeur, l'importance); mauvais > plus mauvais/pire(forme d'insistance). L'idée de progression peut s'exprimer à l'aide d'un verbe, d'un nom, d'un adverbe ou d'un adjectif et l'expression "de plus en plus" ou "de moins en moins".

 

Le superlatif

 

      • Le, la, les + plus/moins + adjectif

 

Le Louvre est le plus grand musée de France

 

      • Le plus/moins + adverbe

 

Ces fleurs sont celles qui durent le plus longtemps

 

      • Verbe + le plus/ moins

 

C'est le journal qui se vend le plus

 

      • Le plus/moins de + nom

 

C'est le moment où il y a le plus de monde

 

Attention avec les superlatifs irréguliers: le plus petit/le moindre; le meilleur; le mieux; le plus mauvais/le pire.

 

Le complément du superlatif est introduit para la préposition "de".


II. SN: Pronom

 

Un pronom sert à remplacer un SN composé d’un déterminant et d’un substantif; selon la nature du déterminant on pourra substituer ce SN par le pronom correspondant. Pour les pronoms avec autres fonctions que sujet, voir la partie consacrée au syntagme verbal:

 

  • Pronoms personnels: (= article défini + subs. animé ou nom propre)

 

je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles

moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux, elles (formes toniques pour renforcer le sujet et avec «et, ou, ni»)

 

  • Pronoms démonstratifs: (= démonstratif + substantif)

 

 

Singulier

Pluriel

Masculin

F. simple (+qui, de)

celui

ceux

Forme composée

celui-ci/là

ceux-ci/là

Féminin

F. simple (+qui, de)

celle

celles

Forme composée

celle-ci/là

elles-ci/là

Neutre

 

ce (+ être, que), ceci, cela

 

  • Pronoms possessifs: (= possessif + substantif)

 

 

Singulier

Pluriel

 

masculin

féminin

masculin

féminin

1 possesseur

le mien

le tien

le sien

la mienne

la tienne

la sienne

les miens

les tiens

les siens

les miennes

les tiennes

les siennes

 

Singulier

Pluriel

 

masculin

féminin

masculin et féminin

Plusiers possesseurs

le nôtre

le vôtre

le leur

la nôtre

la vôtre

la leur

les nôtres

les vôtres

les leurs

 

  • Pronoms indéfinis: (= indéfini + substantif)
      • On = une ou plusieurs personnes
      • Quelqu’un
      • Personne + ne
      • Quelque chose
      • Rien + ne
      • Quelques uns/unes = quelques + substantif
      • Plusieurs = plusieurs +substantif
      • Certains/certaines = certains/certaines +substantif
      • Chacun(e) = chaque +substantif
      • Aucun(e)
      • Le/la/les même(s) = le/la/les même(s) +substantif
      • N’importe qui/quoi/où/quand/comment/lequel/laquelle/
      • lesquels/lesquelles

 

II. SN = Pronom

a) pronoms personnels

 

1.Remplacer les pointillés par le pronom qui convient:

 

Sophie a fait de l’allemand alors que sa soeur, ....., a étudié l’espagnol.

Pendant que, ........, tu étais en vacances, ....., je travaillais.

Cet été, je resterai chez mes parents et, ......, que ferez-vous?

Le professeur trouve l’exercice facile mais les étudiants, ...., ne sont pas de cet avis.

Nous sommes allés au cinéma, Marie et .......

Ta sœur et ......, vous devriez faire du sport.

Ni ......... ni sa femme se supportent le rythme de la vie parisienne.

«J’ai vu ce spectacle, et .....

-...... aussi!»

«Tu ne fumes pas, et ton mari

-........ non plus!»

«Qui a laissé la porte ouverte? Est-ce que c’est Martine?

Oui, c’est......»

J’ai invité Jacques à dîner. On sonne! C’est sûrement......

Nous avons le même âge, mais elle paraît plus jeune que .....

Isabelle joue souvent au tennis avec sa cousine et pourtant celle-ci est beaucoup plus forte que.....

Le président a répondu ......-même à cette lettre.

Pour la fête des Mères, les enfants feront ....-mêmes un gâteau.

 

b) pronoms démonstratifs

 

1. Compléter les phrases suivantes par le pronom démonstratif qui convient:

 

J’entends une voiture; c’est sans doute ...............de Xavier.

Laquelle de ces deux cravates préfères-tu? ........... ou ..............?

Dans ce tiroir-ci, il y a du papier à lettres et tu trouveras des enveloppes et des timbres dans .........

Si vous voulez voir un film drôle, je vous conseille .........

Nous avons visité beaucoup de magasins avant d’acheter  ....... où nous sommes maintenant.

Choisissez les skis qui vous conviendront le mieux: ....... sont en plastique, ........ sont métalliques.

J’aime beaucoup les fraises, particulièrement ........... qui viennent du Périgord.

Dans cet immeuble, tous les appartements ont un balcon sauf, ........ du rez-de-chaussée qui ont un petit jardin.

 

c) pronoms possessifs

 

1. Compléter les phrases suivantes par un pronom possessif:

 

Nous allons camper en Corse. Pourriez-vous me prêter votre tente qui est plus grande que ........?

Je donne des graines à mes oiseaux. Et toi, que donnes-tu à .....?

À l’hôpital, les malades prennent leur repas à 18 heures et le personnel soignant prend .......... à 20 heures.

Tout le monde n’a pas les mêmes goûts, chacun a ........

J’ai rempli ma déclaration de revenus, et toi, n’oublie pas de remplir.......

Je ne parle jamais de mes soucis à Robert, mais lui, il me parle toujours de ......

Les Dupy ont envoyé leur fille aux États-Unis, mais les Clément n’ont pas voulu que ..... y aille.

J’ai trouvé une écharpe; quelqu’un a-t-il perdu ......?

d) pronoms indéfinis

 

 

Le syntagme verbal (SV)

 

Le verbe (Vb)

 

Le noyau du syntagme verbal est le verbe; à l’intérieur de ce chapitre nous allons aborder divers aspects tels que:

 

  • Les différents modes et temps
  • Quelques règles essentielles de conjugaison pour les verbes du premier groupe
  • La voix passive
  • Les périphrases verbales

 

1. Les différents modes et temps

 

Le mode est la manière dont le locuteur considère ce qu’il dit; ainsi:

 

  • L’indicatif permet au locuteur de présenter un fait comme certain; ex: Elle viendra cet après-midi avec nous.
  • Le subjonctif permet au locuteur de donner son appréciation sur un fait; ex: je suis contente qu’elle vienne cet après-midi avec nous.
  • Le conditionnel permet au locuteur de présenter un fait comme éventuel; ex: elle viendrait cet après-midi avec nous si elle pouvait.
  • L’impératif permet au locuteur de donner un ordre; ex: Viens avec nous cet après-midi!

 

Dans ces quatre modes, les formes verbales varient selon la personne du sujet et par conséquent ce sont des modes personnels; il existe cependant deux modes impersonnels: l’infinitif et le participe (présent et passé) dont les formes verbales ne dépendent pas d’un sujet.

 

a) l’indicatif:

 

On a dit que ce mode présente un fait comme certain et il peut le faire dans le présent, dans le passé et dans le futur. Voici les temps pour chaque section temporelle.

 

  • Le présent (voir photocopies conjugaison)

 

      • Il  présente une action en cours d’accomplissement; ex: les enfants jouent dans le parc.
      • Il peut également exprimer l’habitude; ex: tous les samedis nous faisons une marche en forêt.
      • Il exprime aussi une vérité générale, un proverbe; ex: l’eau gèle à 0ºC
      • Et il peut s’employer dans une structure d’hypothèse; ex: si tu viens à Paris en septembre, on se verra sûrement.

 

  • L’imparfait (radical de la 1ère personne du pluriel du présent + ais, ais, ait, ions, iez, aient; sauf être > ét-)

 

      • Il exprime  une action en cours d’accomplissement; ex: Marie portait une robe qui lui allait très bien
      • Il s’emploie pour marquer une habitude; ex: pendant les vacances, elle se levait plus tard.
      • Il peut avoir une valeur d’hypothèse; ex: si tu venais à Paris, on pourrait se voir.
      • Finalement, il peut aussi servir en tant que formule de politesse; ex: Pardon, je voulais vous demandez un renseignement.

 

  • Le passé composé (être ou avoir au présent + participe passé):

 

      • Il sert à exprimer un fait accompli à un certain moment du passé; ex: je suis allé au Népal l’année dernière
      • Il s’emploie également dans un contexte passé pour exprimer une succession d’événements (il a mangé, il s’est brossé les dents et il est sorti), une répétition (j’ai vu ce film quatre fois) ou une durée limitée (elle a fait son choix en dix minutes)
      • Il s’emploie en relation avec un présent pour exprimer l’antériorité; ex: quand on a perdu sa carte bancaire, il faut tout de suite le signaler à la banque.

 

Rappel: l’accord du participe passé

 

Pour les verbes de mouvements et les verbes pronominaux, le passé composé se forme avec l’auxiliaire «être» et non «avoir». Dans ces cas, le participe passé s’accorde en genre et nombre avec le sujet; ex: elles sont venues hier.

Mais il existe également un autre cas d’accord du participe passé; en effet la grammaire française dit que quand le COD d’un verbe conjugué avec «avoir» est placé devant le verbe au passé composé, le participe passé s’accorde en genre et nombre avec ce COD. Ex: Où est-ce que tu as mis les clefs? Je les ai mises sur la table.

Normalement le COD apparaîtra devant le verbe sous forme de pronom COD (le, la, les) ou sous forme de pronom relatif «que» (Ex: Les pommes que tu as achetées sont délicieuses).

  • Le passé simple: radical de l’infinitif + -ai, -as, -a, âmes, -âtes, -èrent (1er groupe); + is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent (2e groupe); + -is/-us/ins, -is/-us/-ins, -it/-ut/-int, -îmes/-ûmes/-înmes, -îtes/-ûtes/întes, -irent/-urent/-inrent (3e groupe); (voir cependant photocopies conjugaison):

 

      • Le passé simple présente un fait accompli à un moment donné du passé et dans ce sens il a les mêmes valeurs que le passé composé sauf qu’avec le passé simple, le fait est envisagé comme plus lointain. On le trouvera très souvent à l’écrit (récit historique, roman, etc.); ex: Napoléon mourut à Sainte-Hélène en 1821.

 

  • Le plus-que-parfait (être ou avoir à l’imparfait + participe passé):

 

      • Il exprime l’antériorité d’un fait par rapport à un autre fait passé; ex: j’ai acheté le livre dont vous m’aviez parlé.
      • Il peut également avoir une valeur d’irréalité; ex: si tu étais venu à Paris on se serait vu.

 

 

  • Le passé antérieur (être ou avoir au passé simple + participe passé):

 

      • Il s’emploie à l’écrit, principalement dans la subordonnée de temps, pour marquer l’antériorité immédiate par rapport à un passé simple; ex: dès qu’il eut ouvert la fenêtre, un grand vent entra.

 

  • Le futur simple (pour la plupart des verbes radical de l’infinitif + ai, as, a, ons, ez, ont):

 

      • Il s’emploie pour situer un fait dans un avenir plus ou moins lointain; ex: nous visiterons Grèce, l’été prochain
      • Il peut être également employé à la place d’un impératif pour rendre l’ordre plus atténuée; ex: vous me direz si vous venez demain.

 

  • Le futur antérieur (être ou avoir au futur + participe passé):

 

      • Il s’emploie dans une subordonnée de temps pour marquer l’antériorité par rapport à un futur; ex: je vous téléphonerai quand je serai arrivé.
      • Parfois il est employé seul pour présenter un fait accompli à un certain moment du futur (dans trois mois nous aurons fini les classes.

 

b) le subjonctif:

 

Rappelons que le subjonctif permet au locuteur d’exprimer une appréciation; si bien il existe quatre temps pour le subjonctif (présent, imparfait, passé et plus-que-parfait), nous allons uniquement nous intéresser au présent parce qu’il est couramment employé.

 

Il se forme à partir du radical de la 3e personne du pluriel du présent de l’indicatif et on ajoute  –e, -es, -e, -ions, -iez, -ent; attention parce que certains verbes comme prendre ou recevoir ont à la 1ère et 2ème personne du pluriel le radical de la 1ère personne du pluriel (que nous recevions, que nous prenions  et non * que nous reçoivions, que nous prennions). Il existe cependant de nombreuses exceptions, voir donc les photocopies de conjugaison.

 

Voici les principales valeurs du subjonctif:

 

  • La nécessité, l’obligation: il faut/faudrait qu’il vienne.
  • La volonté, le souhait: je veux/voudrais/désire/souhaite/aimerais qu’il vienne.
  • La possibilité: il se peut qu’il vienne.
  • L’improbabilité: je ne crois pas qu’il vienne
  • Les sentiments: je suis content qu’il vienne.
  • L’antériorité: Range tout avant qu’il arrive
  • Le but: J’étudie pour savoir davantage.

 

c) le conditionnel:

 

Le conditionnel sert essentiellement à exprimer l’éventuel. Il existe deux temps; le présent (radical du futur + terminaisons de l’imparfait) et le passé (être ou avoir au conditionnel présent + participe passé).

 

Il peut exprimer:

  • Le désir, le souhait: ce serait bien d’y aller ensemble.
  • Une information non confirmée: on dit qu’il y n’aurait pas de victimes.
  • La politesse: Pourriez-vous m’aider, s’il vous plaît?
  • La condition considérée comme  possible: si + présent, + futur: si tu étudies, tu réussiras.
  • La condition considérée comme moins possible: si + imparfait, + conditionnel présent: si tu étudiais, tu réussirais.
  • La condition non possible: si + plus-que-parfait, + conditionnel passé: si tu avais étudié, tu aurais réussi.

 

 

d) l’impératif:

 

L’impératif est mode qui exprime l’ordre, une défense,  une demande ou un souhait (Passez de bonnes vacances!). Il n’a que trois personnes et il n’ y a pas de pronom sujet. Les formes sont celles du présent sans le sujet, mais attention pour les verbes dont la 2ème personne finit en –es/as, le «s» disparaît (va !, travaille !) et les verbes pronominaux inversent le pronom: lève-toi!

 

2. Quelques règles essentielles de conjugaison pour les verbes du premier groupe

 

Même si les verbes du premier groupe sont réguliers en ce qui concerne la formation des différents temps, il ne faut pas cependant oublier certaines modifications. Voici les principales:

 

  • Les verbes finis en –cer prennent une cédille sous le c devant –a et –o pour conserver le son de l’infinitif. Ex: nous plaçons
  • Les verbes finis en –ger prennent un e muet devant –a et –o pour conserver le son de l’infinitf. Ex: il mangeait
  • Les verbes finis en –guer ou –quer, conservent tout le temps le u.
  • Les verbes en –eler et en –eter prennent généralement deux «l» ou deux «t» devant un «e» muet (mais il existe de nombreuses exceptions, parmi les principale: geler, peler, acheter, congeler, modeler, dégeler; ceux-là prennent alors un accent grave devant un «e» muet). Ex: ils appellent, ils jettent
  • Verbes du type espérer changent l’accent aigu de l’avant-dernière syllabe en accent grave devant une terminaison muette. Ex: ils espèrent.
  • Verbes du type achever (verbes en –ecer, -emer, -ener, -eper, -eser, -ever, -evrer) prennent un accent grave à l’avant-dernière syllabe devant une terminaison muette. Ex: il achève.

 

 

3. La voix passive

 

La voix passive qui consiste à rendre le COD d’une phrase transitive en sujet, et le sujet en complément d’agent (introduit par la préposition «par» ou «de») est souvent employée pour mettre en valeur le COD. Parfois le complément d’agent n’est pas présent.

 

Le Corbusier a construit cet immeuble (C’est Le Corbusier qui est important)

Cet immeuble a été construit par Le Corbusier (C’est l’immeuble qui est important)

 

Le sens passif peut également  s’exprimer au moyen d’autres mécanismes, tels que:

  • La forme pronominale à sens passif: Le «s» de bus se prononce (est prononcé).
  • Le verbe faire + infinitif: nous avons fait réparer le poste de télé (a été réparé), ou se faire + infinitif pour les sujets animés: elle s’est fait couper les cheveux.
  • Le passif impersonnel: il est interdit de fumer

 

4. Les périphrases verbales

 

Elles servent à nuancer la localisation dans le temps au moyen d’une locution verbale. Elles peuvent s’employer au  présent, mais aussi à l’imparfait et au plus-que-parfait. Parmi les principales citons:

 

  • Être en train de + infinitif: indique qu’une action est en déroulement au moment où le locuteur parle: Il était en train de regarder la télé quand le téléphone a sonné.

 

  • Commencer à + infinitif: marque le début d’une action: il a commencé à pleuvoir

 

  • Se mettre à + infinitif: marque aussi le début d’une action: il s’est mis à pleuvoir

 

  • Aller + infinitif: marque un événement du futur mais que le locuteur sent proche du présent: Il va visiter Grèce l’année prochaine

 

  • Être sur le point de + infinitif: marque un début immédiat: il est sur le point de partir

 

  • Venir de + infinitif: avec l’idée qu’une action vient juste d’avoir lieu: Il vient de sortir.

  • Le complément d’objet direct (COD)

 

Ce type de complément apparaît quand le verbe est transitif et peut prendre la forme d’un SN (sans préposition) ou d’un pronom. Nous allons nous intéresser au COD sous forme de pronom.

Selon que le déterminant du SN soit d’une nature ou d’une autre, la pronominalisation aura lieu en ayant recours à différents type de pronoms. Ainsi:

  • «me, te, le, la, l’, nous, vous, les» pour les SN où le déterminant est un article défini. Ex: J’ai vu les voisins  > Je les ai vu. Si le déterminant est un possessif ou un démonstratif, on peut soit avoir recours à «le, la, l’, les» ou aux pronoms possessifs et démonstratifs correspondants (page 9) Ex: tu achèterais cette voiture? Oui, je l’achèterais ou Non, j’achèterais plutôt celle-là.
  • «en» pour les SN où le déterminant est un article ou déterminant indéfini ou un partitif ou une autre marque de quantité. Ex: Tu veux du thé?, non, merci, je n’en veux pas. Ils t’ont offert des bonbons? Oui, ils m’en ont offert. Est-ce que tu mets beaucoup de sucre dans le thé? Oui, j’en mets beaucoup.

 

Le pronom «en» peut également remplacer un groupe de mots ou une proposition complément d’un verbe ou d’un adjectif suivis de la préposition de, pourvu que le nom qui suit la préposition «de» ne soit pas un nom de personne. Ex: Tu es sûr de ce que tu dis? Oui, j’en suis sûr. Il parle souvent de ses voyages > Il en parle souvent, mais, il parle souvent de sa femme > Il parle souvent d’elle.

 

Faites également attention avec les constructions verbales du type: demander/dire/ promettre/conseiller/proposer à quelqu’un de..... (verbes dits déclaratifs), au lieu de remplacer le complément introduit par la préposition «de» par le pronom «en», on met le pronom «le». Ex: On t’a interdit de venir? Oui, on me l’a interdit.

 

Aussi bien les pronoms «me, te, le, la, l’, nous, vous, les» que le pronom «en» se placent devant le verbe à tous les temps et à toutes les personnes, sauf à l’impératif affirmatif qui va derrière. Ex: Vous faites des exercices pour pratiquer? Non, je n’en fais pas. Alors, faites-en!

 

 


Le complément d’objet indirect (COI)

 

Ce type de complément est propre des verbes intransitifs et peut également apparaître sous forme de syntagme prépositionnel: à + SN ou sous forme de pronom «lui/leur»  ou «y» selon qu’il s’agisse d’un nom animé ou non animé. Ainsi:

 

J’ai parlé à Jean de nos vacances > Je lui ai parlé de nos vacances

 

Je pense souvent à nos vacances > J’y pense souvent

 

Je pense à Jean et à Marie > Je pense à eux

 

J’ai dit aux élèves de faire les exercices > Je leur ai dit de faire les exercices

 

En ce qui concerne la place des compléments quand il y en a plus de deux dans une phrase, voici quelques règles utiles:

 

  • m’en/t’en/l’en, lui en, s’en/nous en/vous en/les en, leur en s’en

 

Je viens d’acheter un ordinateur et je m’en sers souvent (se servir de quelque chose)

 

  • me la/le/les, te la/le/les, se la/le/les, nous la/le/les, vous la/le/les, se la/le/les, mais le/la/les lui, la/le/les leur

 

Mes photos de cet été sont géniales, je te les montrerai demain

 

Il voulait avoir l’adresse de ce musée et je la lui ai donnée (donner quelque chose à quelqu’un

 

  • m’y, t’y, s’y, nous y, vous y, les y, s’y

 

Est-ce que tu viens au cinéma? Oui on s’y retrouve à l’entrée à 7 heures

 

 

 

 

Attention, «y» et «en» ne peuvent s’employer ensemble que dans l’expression «il y en a». Ex: J’ai mis des fleurs dans un vase > J’en ai mis dans un vase ou J’y ai mis des fleurs.

 

Même remarque avec me/te/nous/vous/se et lui/leur, ainsi que pour lui/leur et y. Ex: On m’a présenté au directeur> On m’a présenté à lui; J’ai téléphoné à mes parents à Paris > Je leur ai téléphoné à Paris.

 

À l’impératif affirmatif les pronoms sont placés après le verbe et reliés à celui-ci au moyen d’un trait d’union. Deux combinaisons sont possibles:

 

Verbe + le/la/les + moi/toi/lui/nous/vous/leur

 

Passe-moi le pain > Passe-le-moi

 

Verbe + m’/t’/lui/nous/vous/leur + en

 

Achètes des bonbons aux enfants > Achète-leur-en

 

 

 


Les compléments circonstanciels

 

Le SV peut être accompagné de compléments circonstanciels qui, en fonction de leur nature, vont fournir une information sur la localisation, le temps, la cause, la conséquence, le but ou le moyen. Ces informations pourront prendre la forme d’un adverbe ou d’un syntagme prépositionnel.

 

1. Le complément circonstanciel de lieu

 

La localisation dans l’espace peut s’exprimer à travers différents moyens, en voici quelques uns:

 

  • des prépositions qui introduisent des syntagmes prépositionnels: dans, à, en, en face de, devant, derrière, à côté de, au milieu de, entre, au-dessus de, au-dessous de, sur, sous, en haut de, en bas de, à gauche de, à droite de, loin de, près de, contre, autour de, chez, par, à travers, .... Ex: Tres Cantos se trouve près de Madrid.
  • des adverbes: loin, près, ici, là, là-bas.... Ex: C’est loin?

 

Quelques remarques utiles sur les prépositions:

 

  • à + ville, village: à Tres Cantos
  • en + région/pays féminin: en Andalousie
  • au + pays masculin: au Pérou
  • sur la côte, le continent....
  • dans le + région/état masculin: dans l’Ohio
  • devant/derrière/à travers:  sans «de»
  • dans + une rue, une avenue, une allée, un chemin
  • sur + une route, boulevard, une chaussée, un trottoir, une place, un port
  • dans + un fauteuil, un sofa
  • sur + une chaise, un tabouret, un trône
  • dans + un journal, un tableau, un livre
  • sur + une affiche, une enseigne, un panneau

2. Le complément circonstanciel de temps

 

Pour exprimer le temps où se situe une action on peut avoir recours à différents éléments linguistiques, tels que:

 

  • une préposition qui introduit un syntagme prépositionnel: depuis, pendant, il y a, au bout, dans, dès, en, pour, ça fait, chaque, tous les....
  • un adverbe: maintenant, avant, après, bientôt, tôt, tard, autrefois, d’abord, ensuite, puis, toujours, quelquefois, parfois, souvent, jamais, rarement, tout à l’heure, déjà, tout à coup, tout de suite...
  • la date: en + année/mois/saison (sauf au printemps), jour de la semaine, le lendemain, la veille
  • le moment de la journée: le matin, à midi, l’après-midi, le soir, la nuit.

 

On peut également marquer la simultanéité de deux actions au moyen d’un gérondif. Le gérondif est une forme verbale qui se construit à partir du radical de la 1ère personne du pluriel du présent en ajoutant –ant et avec la préposition «en»; ex: chanter > en chantant

 

Il a ramassé des champignons en se promenant dans le bois

 

3. Le complément circonstanciel de cause

 

La cause peut s’exprimer au moyen de divers procédés:

 

  • des prépositions ou locutions prépositives qui introduisent un syntagme prépositionnel: à cause de, en raison de, grâce à, à force de, faute de, par manque de, pour, par, de... (ex: pleurer de joie. Il a été accusé par erreur et condamné pour vol)
  • des adverbes ou locutions adverbiales: en effet
  • un gérondif: en lisant tous les jours les petites annonces, il a fini par trouver un emploi.

 

4. Le complément circonstanciel de conséquence

 

La conséquence apparaît toujours comme le résultat logique d’une cause exprimée dans le SV. Les moyens pour exprimer cette circonstance sont:

 

  • une préposition ou une locution prépositive suivie d’un infinitif: assez/trop de.....pour, au point de. Ex: j’ai trop de diapositives pour te les montrer toutes en une heure.
  • Un mot de liaison: d’où, de là; ex: nous ne l’attendions  pas d’où notre étonnement.

 

 

5. Le complément circonstanciel de but

 

Pour exprimer le but en peut avoir recours à:

 

  • une préposition ou locution prépositive suivie d’un infinitif: pour, afin de, de peur de, de crainte de, de façon à, de manière à... Ex: il étudie pour réussir.
  • une préposition ou locution prépositive suivie d’un syntagme nominal: pour, en vue de, de peur de.... Ex: il étudie en vue d’une meilleure note

 

6. Le complément circonstanciel de moyen

 

Ce type de complément désigne le moyen ou l’instrument employé pour accomplir l’action. On peut avoir recours à différents moyens:

 

  • une préposition ou locution prépositive qui introduit un syntagme prépositionnel: à l’aide de, avec, au moyen de, sans, à, de.... (laver à la main, aller à vélo, peindre au rouleau)
  • un gérondif: il marche en chantant
  • un adverbe en –ment. Ce type d’adverbe se forme à partir de la forme du féminin d’un adjectif à laquelle on ajoute la terminaison –ent. Ex: lent > lentement

 

Il existe, cependant, quelques remarques:

  • les adjectifs de plus d’une syllabe finis en –ant/ent font l’adverbe en –amment/-emment. Ex: prudent > prudemment
  • les adjectifs terminés par –i, -é, -u, le «e» du féminin a disparu. Ex: vrai > vraiment
  • attention à l’accent de certains adverbes comme précisément, profondément
  • quelques adverbes présentent des formes irrégulières: gai > gaiement, gentil > gentiment

La phrase simple I: la mise en relief

 

La mise en relief est une structure qui permet d’insister sur un élément de la phrase en le déplaçant; on va la retrouver très souvent à l’oral et elle s’accompagne d’une reprise de l’élément par un pronom ou de la structure c’est .... qui/que.

 

  • Reprise d’un mot ou d’un groupe de mots par un pronom personnel:

 

Cette fille est vraiment intelligente > Cette fille, elle est vraiment intelligente

 

J’achète cette revue de temps en temps > Ce journal, je l’achète de temps en temps

 

Il n’y a presque pas eu de cerises cette année > Des cerises, il n’y en a presque pas eu cette année

 

  • Reprise par d’un nom ou d’un infinitif par le pronom démonstratif «ce» ou «ça»:

 

Le jazz est sa passion > Le jazz c’est sa passion

 

Travailler dans ces conditions-là ne m’intéresse pas >

Travailler dans ces conditions-là, ça ne m’intéresse pas

 

  • Construction avec le présentatif «c’est» et un pronom relatif:

c’est ....qui/que/dont

 

Ma mère m’accompagnait à l’école quand j’étais petite > c’est ma mère qui m’accompagnait à l’école quand j’étais petite

 

Je ne veux pas écouter cette chanson mais celle-là > ce n’est pas cette chanson que je veux écouter mais celle-là

 

  • c’est ce qui/que/dont/à quoi

 

On s’attend à une crise économique > une crise économique c’est ce à quoi on s’attend

 

Ma sœur rêve d’un voyage au Népal > Un voyage au Népal, c’est ce dont rêve ma sœur

 

  • ce qui/que/dont/ à quoi...... c’est

 

Ce qui lui a permis de faire des progrès en anglais c’est de lire des journaux

 

Ce que les habitent de cette ville réclament, ce sont des transports en commun mieux organisés

 

Il existe d’autres moyens d’exprimer la mise en relief comme:

 

C’est....que: c’est à toi que je parle

Si....c’est: si j’ai fait cela, c’est parce que je croyais que ce serait mieux

Déplacement en tête de phrase d’un élément: Hier, il a plu toute la journée

 

La phrase simple II: la forme interrogative

 

Selon les grammairiens on peut distinguer deux types d’interrogation: une interrogation totale qui appelle la réponse «oui» ou «non» et une interrogation partielle qui porte sur un élément de la phrase; il faut rappeler également que les formes de l’interrogation vont varier selon le niveau de langue soutenue, courante ou familière.

 

  • L’interrogation totale

 

On a la possibilité d’avoir recours à trois structures:

    • l’inversion du sujet: sais-tu conduire? (si le sujet est un nom, il est repris par un pronom: Caroline est-elle sortie?)
    • est-ce que + forme interrogative: est-ce que tu sais conduire?
    • intonation: tu sais conduire?

 

  • L’interrogation partielle

 

Selon que l’interrogation porte sur le sujet, le complément d’objet direct ou les compléments circonstanciels, on utilisera un pronom (qui, que, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles), un adjectif (quel, quelle, quels, quelles + nom) ou un adverbe (où, quand, comment, combien, pourquoi, comment)

 

Qui a téléphoné?

Que veulent-ils?

Il y a deux menus: lequel est le moins le cher?

Quel sport pratiques-tu?

vas-tu?

 


La phrase simple III: la forme négative

 

Pour exprimer la négation en français on a recours à une structure qui se compose de deux éléments dont un est toujours «ne» ou bien à des adverbes négatifs comme non, non plus, non pas, et non, mais non:

 

Jean est chez lui? Non, il est au bureau.

 

Il parle le russe et non le japonais.

 

«ne...pas» entoure le verbe quand il est à un temps simple; aux temps composé, la négation se situe autour de l’auxiliaire; s’il s’agit de l’infinitif, alors on place «ne pas» devant l’infinitif:

 

Ne sors pas!

 

Elle n’est pas encore arrivée

 

Il lui a dit de ne pas sortir

 

Le «pas» peut être substitué par «plus», «jamais», «rien», «personne»

 

Il n’y a plus d’étudiants en classe

 

Il n’est jamais allé au Japon

 

Elle dit qu’elle n’a rien fait

 

Nous n’avons rencontré personne dans la rue

 


La phrase simple IV: la forme exclamative

 

Cette forme qui exprime des sentiments divers comme la joie, la surprise, le regret...) a recours à l’intonation ou à des mots exclamatifs tels que «quel, quelle, que, comme» ou des interjections (ah! aïe!, mon dieu!, oh! Là! Là! Tant pis! Hélas!

 

Comme elle est contente!

Quelle horreur!

Qu’il fait froid!

Que de monde!

 

Fonte:

http://www.uam.es/personal_pdi/stmaria/bmangada/Apuntes%20de%20gram%E1tica%20francesa.doc

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