Lingua francese pratique Grammaticales

 

 

 

Lingua francese pratique Grammaticales

 

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Lingua francese pratique Grammaticales

 

PREMIERE PARTIE
Réflexion et Pratique Grammaticales

1. L‘expression de la localisation de l’espace et du temps (dans les textes à dominante narrative)

 

LOCALISER DANS L’ESPACE

En / dans, sur, sous, à côté de, contre, entre, devant, derrière, au-dessus, au-dessous.

LOCALISER DANS LE TEMPS

En (1940), au même moment, alors, avant, après, au début de…, puis, depuis, dès, comme, enfin, autrefois, la veille, le lendemain, ce jour-ci, cette fois-ci, cette fois-là...

INDIQUER LA FREQUENCE

Toujours, souvent, parfois, quelquefois, rarement, chaque fois...

 

L’emploi d’avant/devant ; après/ arrière

Avant             TEMPS

devant             ESPACE

Après             TEMPS

Derrière             ESPACE

Avant 2004
avant juin
avant 48 heures

devant la gare
devant moi

Après             trois jours
Après             un mois
Après             quelque temps

Derrière la rue
Derrière  moi

 

 

L’emploi d’en/dans

En             TEMPS

En             ESPACE

Dans             TEMPS

Dans             ESPACE

En 2004
En juin
En 48 heures

En France
En Provence

Dans trois jours
Dans un mois
Dans quelque temps

Dans la rue
Dans le journal

 

L’emploi de (du, de la…) : préposition de spécification (it. Di, del dello, della), introduisant un complément circonstanciel de lieu (provenance, origine, séparation, éloignement ; it. Da) ou un complément de temps (préciser une portion de temps, en corrélation avec à ). L’emploi de  dès (adverbe de temps pour préciser le moment à partir duquel on commence une action) et de depuis (adverbe de temps pour préciser un temps passé)

 

La préposition per (italien)

Pour : expression du but et de la destination

Par: expression du moyen, du passage, de la manière et de la cause (en ce cas, utiliser aussi de)

Pendant : expression de la simultanéité

Pour : expression de la durée prévue 

Je suis un régime pour maigrir.
Les voyageurs pour Marseille, en voiture !

Je l’envoie par avion
Je la prends par le bras.
Le train passe par Turin
Il agit par amour
Il pleurait de douleur.

Je suis restée pendant trois jours

Il s’est installé chez moi pour quelques semaines

Par ou de dans la voix passive

Le sujet subit l’action. Le verbe à la forme passive est suivi par un complément d’agent (la personne ou la chose qui effectue l’action). Le seul auxiliaire est être (pas venir). Par précède la complément d’agent. On préfère de avec les verbes exprimant un sentiment, une action intellectuelle, la description d’un état ou d’une façon d’être. La localisation dans le temps et dans l’espace.

En cas d’absence du complément d’agent, le français fait recours à la phrase active  ayant comme sujet le pronom ON.

 On a ignoré ta réponse                       (La tua risposta è stata ignorata).

 

DEFINITIONS

Prépositions : mots invariables liant les parties d’une phrase. Elles introduisent un complément de lieu, de temps et de spécification.
Prépositions simples : formées d’un seul mot (en, dans, à, pour, de, avec, entre, parmi)
Locutions prépositionnelles : formées de deux ou plusieurs mots (au-dessus, au-dessous, à côté de…)
Adverbes : mots invariables ayant la fonction de modifier un verbe, un adjectif ou un autre adverbe. Il est possible de les distinguer en adverbes de manière, de quantité, de temps et de lieu. Il existe des adverbes simples, des locutions adverbiales (groupe de mots à valeur adverbiale) et des adverbes formés à partir d’un adjectif + le suffixe –ment.

 

Préposition
(de lieu) Sur             (le, l’, la,les) 
Ex : Sur la table
Sur l’enveloppe

Adverbe
Dessus
Ex. : Elle est dessus
Elle est écrite dessus

Locution prépositive pour situer un lieu à un niveau supérieur par rapport à un autre
Au-dessus de (du, de l’, de la, des)
Ex : Au-dessus de chez moi

Locution adverbiale
ci-dessus
Ex : L’article mentionné ci-dessus

(de lieu) Dans             (le, l’, la,les) 
Ex : Dans le journal (sul giornale)
Dans le train (sul treno)
Dans la voiture (sulla macchina)

Dedans :
Ex : Venez dedans, Monsieur Duval

Au-dedans de
Ex : les sentiments gardés au-dedans de nous.

Au-dedans
Ex : les sentiments que tout le monde garde au-dedans.

(de temps) Avant (antériorité)
Ex. : avant le jour

Avant
Ex : Quelques jours avant

En avant de
Ex : Marcher en avant de quelqu’un

En avant
Ex : marcher en avant

 

La phrase simple


   La phrase, dans sa forme la plus élémentaire, correspond à une proposition (ou «phrase simple») constituée par l'association d'un sujet (ce dont on parle) et d'un prédicat (ce qu'on dit sur le sujet) qui inclut généralement un verbe et ses compléments.
P H R A S E

« Le président 1 a prononcé un discours devant l'assemblée nationale 2»
1 : Sujet
2 : Prédicat : Groupe verbal (a prononcé) + Complément (Objet Direct) (un discours) + Complément (prépositionnel) (devant l’assemblée)

La phrase complexe

     Plusieurs propositions peuvent être liées entre elles pour former une phrase complexe, qui aura plusieurs verbes et parfois (mais pas toujours) plusieurs sujets. Afin de lier correctement les propositions il faut:
1.  décider quel est le rapport conceptuel entre elles: par exemple, addition (P1 s'ajoute à P2), contradiction (P1 s'oppose à P2), cause ou conséquence (P1 explique P2, ou vice-versa), etc.
2. déterminer si les phrases doivent être hiérarchisées --- c'est à dire si ce qu'elles expriment a plus ou moins d'importance pour l'énonciateur --- , auquel cas on procèdera à une subordination, ou si elles sont de valeur égale, et peuvent être simplement coordonnées.
3. déterminer comment on peut matérialiser ce rapport: conjonctions de coordination et de subordination, pronoms relatifs, prépositions et locutions prépositives (avec l'infinitif), adverbes et locutions adverbiales (après une ponctuation forte).
4. vérifier qu'on a bien opéré tous les ajustements nécessaires pour que la nouvelle phrase soit correcte et cohérente: harmoniser les temps verbaux («concordance des temps»), supprimer les éventuelles répétitions (en utilisant des pronoms, par exemple), etc.

 

LA COORDINATION

La coordination est la relation qui unit des éléments de même fonction, soit à l’intérieur d’une phrase (Jean est grand et blond) soit entre deux phrases (Reste tranquille et tais-toi).

La coordination entre deux phrases se réalise au moyen de coordonnants : les  conjonctions (mais, ou, et, donc, or, ni, car) et les adverbes ou les locutions adverbiales de coordination.

Les adverbes et locutions adverbiales
        Après une ponctuation forte (; : ---), dans une phrase longue et/ou comportant déjà plusieurs propositions, on indique le rapport entre deux propositions à l'aide d'adverbes et de locutions adverbiales placés immédiatement après la marque de ponctuation, et suivis d'une virgule:

Ex. «Soucieux de donner une image positive de son ambitieuse politique monétaire du franc fort, le président a prononcé hier soir vers les dix-huit heures un discours plein d'enthousiasme; cependant, les députés n'ont pas eu l'air très impressionné.»

Addition
(Ajouter une idée) : et (conjonction de coordination) ; d’abord, premièrement, d’entrée de jeu, en outre, de plus, Puis, ensuite, de plus, Par ailleurs, Enfin

Ex. : Il a parlé et il a mangé.              Il a parlé puis il a mangé.

Complétez avec : outre (prép.)– en outre (locution adverb. de coordination)
La fête organisée par Sophie s’est déroulée dans un décor de rêve ;                         il y avait une bonne ambiance.                   le champagne, le gâteau était excellent.

Organiser son discours
Rangez dans l’ordre chronologique les articulateurs : et  puis – d’abord – ensuite - enfin
1.                                2.                                3.                                4.                    

 

Addition négative : ni (conjonction au lieu de et) + forme négative.

Ex. : Sophie ne mange ni ne boit depuis trois jours.
En ce cas, l’article partitif et la préposition de devant le substantif sont supprimés.

Ex. : Je ne mange pas de fraises et je ne mange pas de poires.
Je ne mange ni fraises ni poires.

Il n’a pas de frère et il n’a pas de sœurs.
Il n’a ni frère ni sœurs. (construction elliptique de deux phrases ayant deux verbes en commun)

Expliquer, ajouter un exemple : C’est-à-dire, Ainsi, en d'autres termes, autrement dit, Par exemple, Notamment, En effet, citons,

Alternative : ou (conjonction) … ou / ou bien / ou alors / soitsoit. Adverbes : d'autre part*, d'un autre côté, d'ailleurs*

Ex. : Je viendrai samedi ou dimanche / Je viendrais soit samedi soit dimanche.

ou bien / ou alors : pour renforcer l’alternative.

Ex. : Tu dois terminer ce travail d’ici ce soir ou bien / ou alors il n’est pas question que tu sortes.

Attention : Soit est synonyme de ou. L’équivalent français de sia... sia est aussi bien ... que / et ... et.

Ex. : Je viendrai aussi bien samedi que dimanche. / Je viendrai et samedi et dimanche.

Un rapport d’opposition : mais, or, et (conjonctions) ; cependant, pourtant, néanmoins, en revanche (adverbes) par contre, au contraire, certes.

           
Ex. Je voudrais venir mais je n’ai pas de voiture.

Opposition totale (et, or, en revanche, au contraire)
Ex. : Tu pars en vacances et moi je reste toujours à la maison.
Il prétend être champion de natation or il ne se hasarde jamais où il n’a pas pied.

Opposition par concession introduisant une circonstance qui pourrait s’opposer à l’action principale (pourtant)

Ex. : Je n’ai jamais le vertige pourtant au sommet de cette montagne je n’étais pas très à l’aise.

Opposition par restriction (néanmoins, d’ailleurs, malgré tout)

Ex. : Elle l’aimait néanmoins elle hésitait encore à l’épouser.

Complétez avec : d’ailleurs (loc. Adv. Introduisant une oppos. par restriction) – par ailleurs (loc. adv. introduisant une addition)

1. J’adore faire la grasse matinée ;                 chaque fois que je peux, je dors jusqu’à 11 heures, voire midi.

2. Il est vrai que je viens rarement jouer au foot avec vous le dimanche matin.                   c’est le seul jour où je peux faire la grasse matinée ; alors pourquoi ne pas en profiter ?

Un rapport de cause : car (conj.) et en effet (loc. Adv.) de fait

Ex. Il ne vient pas car il est malade.
Il ne vient pas : en effet, il est malade.

 

Un rapport de conséquence : donc (conj.) et Aussi (+ reprise du sujet), Alors, en conclusion, en conséquence, C’est pourquoi, Par conséquent, ainsi, Dès lors, d’où

Ex. Les chiens sont interdits dans cet hôtel donc nous ne pouvons pas y séjourner.
Les chiens sont interdits dans cet hôtel. Par conséquent nous ne pouvons pas y séjourner.

D’autres adverbes et locutions adverbiales:

Comparaison: de même, de la même manière, d'une façon semblable
Condition: dans ce cas*, dans ces conditions
Simultanéité: dans un même temps, pendant ce temps, dans l'intervalle
Antériorité: auparavant, jusque là, jadis*, naguère*, il y a peu/longtemps,(jusqu'à) récemment*
Postériorité: alors*, ensuite*, enfin*, par la suite, désormais*

 

LA SUBORDINATION

     Lorsque les propositions ne sont pas parallèles ou équivalentes, il faut recourir à la subordination, c'est-à-dire les organiser hiérarchiquement à partir de l'idée centrale de la phrase que représente la proposition principale:
«Le président a prononcé un bon discours 1, bien que 2 les membres de son propre parti eussent exprimé des doutes sur sa capacité à gouverner.3»
1 : proposition principale
2 : conjonction  de subordination
3. proposition subordonnée

 

A) Les subordonnées relatives

Elles commencent par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, auquel, duquel, quiconque...) et complètent le sens d’un GN (groupe nominal).
Fonction: complément du nom de la principale qui est l’antécédent du pronom relatif.

Ex: Je conteste le féminisme contemporain qui est agressif. (fonction: cplmt de l’antécédent “le féminisme contemporain”) 

 

B) Les subordonnées circonstancielles ou propositions adverbiales

On peut généralement les déplacer dans la phrase car elles ont pour fonction d’être compléments circonstanciels (non essentiels) et adverbiaux (ex. de complément à valeur adverbiale : Je vais ailleurs. Question : où ?).
Elles commencent par une conjonction de subordination (ou une locution conjonctive quand c’est un groupe de mots) qui indique quelle est la relation de sens entre la principale et la subordonnée circonstancielle: temps, cause, but, conséquence, hypothèse, condition, concession, opposition... (quand, lorsque, comme, si bien que, pour que...)
Fonction: complément circonstanciel de cause, conséquence, opposition, ... 

Quelques conjonctions de subordination:
Pour l’expression du temps : Simultanéité: au moment ou, en même temps que, pendant que, tandis que, alors que, lorsque, quand (indicatif)
Antériorité: avant que, jusqu'à ce que, en attendant que (subjonctif)
Postériorité: après que, dès que, aussitôt que, une fois que (indicatif)
Proportion: à mesure que, chaque fois que, toute les fois que (indicatif)

Pour l’expression du But: afin que, de façon à ce que, de manière que, pour que (subjonctif)
But négatif (lorsqu'il s'agit d'éviter une certaine conséquence) de peur/crainte que (subjonctif)
Concession: quoique, bien que (sinonimi : sebbene, benchè), quoi que (checché, qualunque cosa) malgré que, alors que, tandis que (sinonimi : mentre, quando), que (subjonctif)
Même si (indicatif)

Cause: comme(siccome), parce que (en réponse à pourquoi) , puisque (la cause est connue), sous prétexte que, car (indicatif si la cause est réelle, conditionnel si elle est douteuse) et locutions dont le premier élément est un participe passé étant donné que, vu que, attendu que (indicatif)

Parce que/puisque
La subordonnée causale introduite par la loc. conj. « parce que » est placée après la proposition principale, alors que « puisque » la précède

Ex. Il a vendu sa maison parce qu’elle était trop grande pour lui.
Puisqu’il rit, il est puni.

Conséquence: a tel point que, si bien que (di modo che), au point que, de sorte que, de façon que, si (così)/tellement (talmente)/tant... que (indicatif), de manière que (in modo che)

L’expression de la restriction et de la condition
Restriction: même si, (indicatif ), encore que, en admettant que (ammettendo che) (subjonctif)
Restriction alternative: sinon (altrimenti, se no) tandis que, alors que (indicatif)
Condition: si, si jamais (se per caso), même si, comme si (indicatif), au cas où (conditionnel), à condition que, pourvu que (purchè), à supposer que / en supposant que (subjonctif)
Condition négative: à moins que (subjonctif), sauf si, faute de quoi (indicatif)

Rapprocher et comparer : Ainsi que, plus que, moins que, de même que, autant que, comme, comme si, aussi que (indicatif)

la subordination avec une conjonction permet d'intégrer à la phrase une proposition qui a un sujet différent.
«.»
la subordination infinitive permet d'intégrer à la phrase une proposition qui a le même sujet qu'elle.
«.»
Les prépositions et locutions prépositives
         Lorsqu' on lie deux propositions qui ont le même sujet et dont les verbes sont au même temps, il est préférable de remplacer la conjonction de subordination par une préposition ou une locution prépositive lorsque cela est possible; le verbe de la subordonné se met alors à l'infinitif et son sujet y est omis:
J'arrive au bureau très tôt afin que mon patron puisse admirer ma ponctualité.
conjonction de subordination + subjonctif
mais
Je me lève très tôt afin de pouvoir arriver au bureau à l'heure.
préposition + infinitif
Quelques prépositions et locutions prépositives suivies de l'infinitif:
Cause: pour (avec l'infinitif passé)
But: afin de, de façon à, de manière à, pour, dans le but de, de sorte à, sous prétexte de
But négatif (lorsqu'il s'agit d'éviter une certaine conséquence) de peur/crainte de
Exclusion: sans
Contraste: loin de
Conséquence négative: à défaut de, faute de
Substitution: au lieu de, plutôt que de
Condition: à condition de
Condition négative: à moins de, sauf à
Antériorité: avant de, en attendant de
Postériorité: après (avec l'infinitif passé)
Conséquence: a force de, au point de, jusqu'à
Alternative: Quant à

Il est important de noter que l'emploi des conjonctions et des prépositions n'est pas toujours parallèle, même s'il suffit parfois de passer du «que» au «de» et de mettre le verbe à l'infinitif. D'autre part, le sens peut changer d'un emploi à l'autre: par exemple, jusqu'à ce que a une valeur temporelle neutre, alors que jusqu'à + infinitif indique le résultat (généralement négatif) d'un processus: «Il a travaillé jusqu'à ce que la bibliothèque ferme», mais «Il a travaillé jusqu'à ne plus pouvoir garder les yeux ouverts».

1) Rappel : Les expressions du but et de la nécessité sont suivies de la prép. de + infinitif. (Diff. Avec l’italien) lorsque le sujet de la principale et celui de la subordonnées sont les mêmes
2) La locution conjonctive suivie par que + subjonctif présent est utilisée lorsque le sujet de la subordonnée est un autre.

EXERCICES : (consulter LES FICHES A et B en annexes)
Mettez en évidence les compléments adverbiaux, les compléments circonstanciels et les propositions circonstanciels.
Définitions
Complément : Elément subordonné au verbe (qui complète le verbe)

L’adverbe est complément d’un verbe. (Il parle BIEN),  d’un adjectif (Un homme TRES pauvre), D’un autre adverbe (Il écrit TROP  vite).
Or ce qui nous intéresse ici est le Complément adverbial : Il est caractérisé par un adverbe précisant le temps, le lieu, la manière (et non pas la quantité…).

Complément circonstanciel : Il précise les circonstances dans lesquelles est menée l’action à travers une préposition précédant un groupe nominal. Il peut être de temps, de lieu, de manière, de but,…

La proposition circonstancielle : Il précise les circonstances dans lesquelles est menée l’action à travers une propositions coordonnée ou une subordonnée (finale, de cause, concessive), avec une conjonction ou infinitive.

CATEGORIES LEXICALES : (consulter LES FICHES A, C, D)

Synonymes : mots qui semblent avoir le même sens, mais qui présentent des nuances.

Antonymes : mots qui ont un sens opposé

Relevez-les à partir des 3 textes. Distinguez-les des mots exprimant une idée différente mais pas absolument opposée.
Homonymes
Groupe de mots qui se prononcent de la même façon. Leur orthographe diffère et ils n’ont pas le même sens. En règle générale, on peut les distinguer par leur nature grammaticale.
Ex. : Les (article) / lait (substantif) / laid (adjectif)

Traduisez

Verre vert vers            ver ; Voie vois, voit voix ; Foie          fois foi ; Sang            sans cent ; Coup coût            cou ; Conte ; compte           comte
Homophones : mots qui semblent avoir un même son
Homographes : mots qui s’écrivent de la même façon mais qui ont un sens différent.
Contre-pèteries. Jeu de mots de la tradition française. Il vise à l’inversion des lettres ou des syllabes d’une chaîne verbale pour produire un effet comique et souvent obscène.

 

Conclusions de l’analyse grammaticale et lexicale des textes de Queneau (Fiches A-D) :
Notations et Récit : textes à dominante référentielle. Ils renseignent ou décrivent en absence de remarques personnelles. Plus précisement, Notations présente aussi une intention zéro, dans la mesure où le texte se présente comme un brouillon dépourvu de modalité d’écriture. En revanche, Récit fait écho au style narratif. D’où l’insistAnce sur les compléments circonstanciels et la recherche de synonymes plus nuancés, plus précis et pour cela plus propres à un style littéraire.
Antonymique et Négativités sont le résultat d’un jeu avec le langage et relèvent donc d’une intention phatique. Mais le premier garde toujours une structure narrative alors que le second s’en écarte en transposant actions et circonstances en un étalage de nominalisations, dans le cadre de phrases à présentatif suivies d’additions négatives et oppositives. Toujours pour ce qui est des textes à dominante phatique, nous allons analyser “Distinguo” se caractérisant par un jeu sur les homonymies et les homophonies.
Il reste à analyser des textes aux intentions subjective (l’émetteur exprime son avis personnel sur ce qu’il voit) et argumentative (l’émetteur essaie de persuader ou convaincre à accepter ses propres visées). Les premiers porteront sur des choix lexicales propres à l’émetteur, tandis que les seconds utiliseront tous les ressorts des compléments adverbiaux et des propositions causales, concessives, restrictives, etc.

Consulter la FICHE E

Conclusion de l’analyse des textes argumentatifs : 1) emploi fréquent des adverbes de manière
rapidement (t. 1) précisément (t.6)  heureusement spécialement lâchement (t7) naturellement (2 fois) heureusemet seulement (t8), véhémentement (t9) relevant du style argumentatif
Les adverbes en –ment se forment à partir du féminin des adjectifs.
2) On s’attendrait à un grand nombre de subordonnées dans les textes argumentatifs. Elles sont remplacés par les participiales, dont l’emploi est récurrent dans la frase française.

II partie : Traits spécifiques de la phrase française et problèmes de traduction en italien.

Da CONSULTARE Podeur Josiane, La Pratica della traduzione (chapitre I). DISPENSA DISPONIBILE IN AULA INFORMATICA DEL CORPO AGGIUNTO O IN BIBLIOTECA

La transposition est un procédé linguistique consistant à modifier les catégories grammaticales des parties d’une phrase. Dans la pratique de la traduction, la transposition garantit l’expression du contenu d’un texte et en même temps elle permet de remplacer des catégories grammaticales qui sont très fréquentes dans la langue du texte-source mais qui sont peu employées dans la langue du traducteur.

TRANSPOSITION DE LA PARTICIPIALE  (dont le verbe est au participe) du français vers l’italien. Pour ce faire, il est avant tout nécessaire de définir ce que c’est la

Proposition participiale : La proposition participiale est une proposition subordonnée construite avec un participe. Elle n’est introduite par aucun mot subordonnant :

Le travail achevé, ils partirent en vacances.

Le participe est l’un des six modes de la conjugaison verbale.
Formation du participe passé :
Thème verbal (de l’infinitif) + é / i / u / t / s

Formation du participe présent :
Le participe présent se forme en ajoutant «-ant» au radical du verbe («-issant» pour les verbes du 3eme groupe comme «finir»).
Thème verbal (1è pers. pl. du prés.  + ant)
Exceptions : sachant (savoir) ; étant (être), ayant (avoir)

La participiale (ou proposition participe) a un verbe au participe présent ou passé qui possède un sujet propre. Ce sujet ne peut occuper la même fonction, vis-à-vis d’aucun autre verbe dans la phrase.
Il ne faut pas confondre le participe, noyau d’une proposition, et le participe en apposition, celui-ci n’a pas de sujet propre, il joue un rôle d’adjectif.

Tombée en abondance, la neige a retardé notre départ.
Tombant en abondance, la neige a retardé notre départ.
Mon ami, trompé par l’obscurité, s’engagea sur le mauvais chemin.

Trompé par l’obscurité est ici une apposition au sujet du verbe principal, Mon ami sujet de s’engagea. Le participe n’a pas de sujet propre, et il n’y a qu’une proposition, indépendante.

Mon ami trompé, le vendeur disparut dans la nature.

Il existe deux sujets, le vendeur qui disparaît et Mon ami qui a été trompé. Il y a donc deux propositions : une principale Le vendeur disparut dans la nature et une participiale Mon ami trompé.

 

La participiale peut être remplacée par une relative ou par une subordonnée circonstancielle explicite.

 

A) Les subordonnées relatives

Elles commencent par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, auquel, duquel...) et complète le sens d’un GN (groupe nominal).
Fonction: complément du nom de la principale qui est l’antécédent du pronom relatif.

Ex: Je conteste le féminisme contemporain qui est agressif. (fonction: cplmt de l’antécédent “le féminisme contemporain”) 

 

B) Les subordonnées circonstancielles

Elles commencent par une conjonction de subordination (ou une locution conjonctive quand c’est un groupe de mots) qui indique quelle est la relation de sens entre la principale et la subordonnée circonstancielle.

La participiale joue un rôle de complément circonstanciel et peut introduire trois nuances : le temps, la cause, la condition.

Transformez ces phrases en remplaçant la relative ou la proposition subordonnée par une participiale.

Relative : La foule, qui se pressait autour du champion, l’empressait de monter dans la voiture.
Temps : Le monsieur qui est en train de traverser la rue est le père de Robert.
Cause : Puisque ses parents ne lui permettent pas de sortir le soir, elle est obligée de refuser notre invitation.
Comme Isabelle n’était pas là, je l’ai remplacée.
Condition : On recherche quelqu’un qui connaît l’arabe.

LE GERONDIF

Le gérondif est constitué par l’association de la préposition «en» et d’un verbe au participe présent. C’est une forme très utile pour exprimer:

1. la simultanéité entre deux actions. Il peut donc remplacer une coordination avec «et», ou une subordination avec «en même temps que», «alors que»:

Elle siffle et elle travaille --> Elle siffle en même temps qu’elle travaille --> Elle siffle en travaillant.
Il est arrivé et il souriait --> Il est arrivé en souriant.

2. la manière

Il parle en baissant les yeux.

3. le moyen

Le président veut arrêter la montée du chômage en favorisant l’emploi des jeunes.

4. le rapport de cause à effet

En voulant ignorer le problème, vous ne faites que l’aggraver.

La forme du gérondif est invariable; seule la préposition «en» peut être utilisée. Les autres prépositions (sans, avec, par... exigent l’infinitif.

Le sujet (non exprimé) du verbe qui est mis au gérondif doit être le même que celui du verbe de la proposition principale.

Le gérondif se forme en faisant précéder le participe présent de la préposition en. Le sujet n’est jamais exprimé et correspond à celui de la proposition principale. Le gérondif exprime une action simultanée à celle de la principale. Il correspond à un complément circonstanciel de manière ou de temps. A la différence du participe présent, le gérondif n’a pas de formes négative et composée.

 

Dans la traduction du français vers l’italien, il faut d’abord considérer que

  1. la participiale au participe présent est très utilisée en français. L’italien préfère en revanche les participiales au participe passé
  2. la participiale au participe présent est parfois transposée en une relative.
  3. la participiale au participe présent est parfois transposée en une subordonné (temps, cause, condition)
  4. la participiale au gérondif est parfois transposée en une subordonnée (simultanéité, moyen, manière, de la cause à l’effet)

Transposition participiale/autre type de proposition, Cf. PODEUR, p. 62 (FICHE 1)
CONCLUSIONS
En général, les relatives françaises sont parfois transposées en participiales au participe passé : ex. 1-2-3 ; les participiales françaises exprimant la simultanéité sont parfois transposées en  relatives (à l’imparfait), ex. 8-9, ou en subordonnées précédées par « mentre », ex. 5-6 ; les participes an apposition sont transposés en relatives au présent, ex. 10 ; le gérondif exprimant la manière (ex. 12) ou la cause / simultanéité (ex. 13) ou le moyen (ex. 14) peut être transposé en coordonnée. 

I. TRANSPOSITION DES PARTIES DU DISCOURS
LES PARTIES DU DISCOURS
Les éléments terminaux
Les unités minimales de la syntaxe, ou éléments terminaux, qu’on trouve en bas de chaque arbre syntaxique, correspondent à ce qu’on appelle, en terminologie traditionnelle, des parties du discours.
Il existe des critères formels qui nous permettent d’identifier les différentes parties du discours. Dans ce qui suit, nous utiliserons ces critères assez souvent. Rappelons pour mémoire les principaux élément terminaux que nous utiliserons et les formes abrégées utilisées pour les désigner.
N : le NOM peut suivre un déterminant (un article, par exemple)
V : le VERBE prend des marques de temps et de personne
ADJ : l’ADJECTIF peut s’attacher à un nom; il est variable en nombre et en genre
ADV : l’ADVERBE est invariable; il s’attache à un verbe ou à un adjectif
PREP : la PRÉPOSITION est invariable; elle précède un syntagme nominal
DET : le DÉTERMINANT varie en nombre et en genre et précède un nom (articles, adjectifs possessifs ou déterminatifs)
PRON : le PRONOM peut remplacer un syntagme nominal

LA PHRASE NOMINALE : Phrase ne présentant pas de verbe mais étant compréhensible immédiatement sans devoir nécessairement être rattachée à son contexte.

LA NOMINALISATION permet de transformer une proposition en un seul nom.
C’est un moyen grammatical mettant en valeur l’usage du nom. Il est particulièrement utile à l’écrit car il permet de donner, en peu de temps, une grande quantité d’informations. La nominalisation peut se faire à partir d’adjectifs ou de verbes.

Pour les verbes, les suffixes les plus employés sont :

  • age : laver => lavage
  • ment : détourner => détournement
  • tion : détruire => destruction
  • ation : dériver => dérivation
  • ure : ouvrir => ouverture

Pour les adjectifs, les suffixes les plus employés sont :

  • té ou ité : bon => bonté ; précaire => précarité
  • eur : pâle => pâleur
  • ise : franc => franchise
  • ance ou ence : abondant => abondance ; violent => violence
  • esse : large => largesse

Attention plusieurs dérivations sont souvent possibles, regardez par exemple :
doser : => dosage : action de doser. => doseur : appareil permettant de faire des dosages.
blanc : => blanchissage : action de nettoyer, de blanchir le linge.=> blanchiment : action de recouvrir de blanc ; blanchir de l’argent sale.
agir : => action : ce que fait quelqu’un ou quelque chose. => agissement : suite de procédés ou de manœuvres condamnables.
abattre : => abattage : action d’abattre, de faire tomber. => abattement : action d’abattre, de diminuer. => abatteur : celui qui abat. => abattoir : bâtiment où l’on abat les animaux.

 

Fonte:

citazione per uso didattico da http://lettere.unica.it/DISPENSA[1].LINGUAFRANCESE.doc

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